Bien manger : le droit de choisir
Le choix nous appartient de bien manger, alors profitons-en pour le rendre bénéfique pour notre santé, salutaire pour l’économie locale et respectueux de l’environnement. D’autre part, nos actes d’achats raisonnés ont un poids que notre bulletin de vote n’aura jamais.
Bien manger : le droit de choisir
Manger les produits de saison de son terroir
« On mange quoi aujourd’hui ? » : les fruits et légumes de saison bien sûr!
C’est d’une telle évidence, faut-il encore le rappeler? Oui car malheureusement, les produits industriels préparés ont pris une place importante dans les assiettes. Il y a encore quelques décennies, ce qui poussait dans les champs d’à coté, se retrouvait à l’étal du marché de quartier, puis au menu quotidien dans chaque foyer, dans notre ventre et jusque dans nos cellules… le terroir dans le sang!
Notre alimentation dépendait alors pour beaucoup de la saison et de notre situation géographique, notre terroir.
L’émergence des mauvaises habitudes alimentaires correspond à une recrudescence des maladies les plus graves ou incurables. Si accepter ce lien de cause à effet semble acquis pour un grand nombre de consommateurs, il n’en demeure pas moins une réalité déplorable.
Alimentation raisonnée : le partenaire santé
Ils apportent force et vitalité. Consommer des produits frais de son terroir, riches en vitamines et oligoéléments est un atout indéniable pour la santé. Si l’on y prête attention, notre assiette est notre premier « médicament ». L’industrie pharmaceutique s’emploie à tenter de nous vendre des compléments alimentaires et autres vitamines, protéines de synthèse ou non, et toujours très coûteuses. Alors que tous ce dont notre corps a besoin se trouve dans notre alimentation.
Privilégier la production locale en circuit court
C’est une autre évidence pour bien manger : les produits locaux. Les fruits ou légumes n’auront pas parcouru des milliers de kilomètres avant d’arriver dans notre assiette. Leur impact environnemental est donc limité. De plus comme ils sont plus frais, le goût est exalté et les vitamines sont préservées.
Quant aux produits génétiquement modifiés, les OGM sont plus facilement évitables en achetant local qu’aux multinationales de l’agroalimentaire. Les quelques lois qui protègent le consommateur en la matière sont difficilement applicables en l’état. Elles ne permettent malheureusement pas de pouvoir garantir l’absence d’OGM dans un produit de consommation.
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La protection des consommateurs ne bénéficient ni des moyens financiers et humains nécessaires, ni d’une réelle volonté politique pour que cela change. C’est donc a chacun qu’il appartient de « se protéger » puisque la confiance ne peut être établie ni entre les industriels et le consommateur, ni entre le législateur et son électorat…
Petit producteur : un dur labeur
Par cet acte également, nous soutenons les petits producteurs de notre région. Ils sont nos voisins et tentent, parfois très difficilement, de subvenir aux besoins de leurs familles avec beaucoup de travail et de courage. Ils font les 35 heures… deux à trois fois par semaine.
Alors donner une part de notre argent en échange des fruits de ce travail est un bienfait, pour nous autant que pour lui. On se sent responsable, on soutient un homme, une femme, leurs enfants.
D’autre part, le contact direct avec le producteur n’est pas inutile. Cela permet d’échanger quelques politesses bienveillantes et de discuter des produits achetés. Il est possible de s’assurer du niveau de conscience et de l’engagement d’une personne pour la préservation de l’environnement. Pas forcément labellisés bio, certains producteurs font cependant un usage limité des produits phytosanitaires, ils privilégient l’apport d’engrais naturels pour enrichir les sols.
Acheter leurs productions revient également à… ne pas acheter à la grande distribution.
La grande distribution
Les Carrefour et consorts sont des multinationales cotées en bourse qui distribuent des milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires. De l’autre côté, ils paient leurs employés au smic pour 20 ou 30 heures de travail par semaine sur des horaires décalés et découpés, le tout pour sept ou huit cents euros par mois… C’est une forme d’esclavagisme moderne qui ne dit pas son nom. Nous pouvons ne pas cautionner cela par des actes responsables.
La raison principale pour laquelle ce système d’exploitation de l’être humain perdure et s’amplifie : c’est parce que la clientèle est au rendez-vous.
Des achats raisonnés
On peut doit donc véritablement choisir les produits que l’on mange et les producteurs que l’on soutient, être citoyen, solidaire et écoresponsable.
Avoir une alimentation plus saine, c’est bon pour le corps comme pour l’esprit. Oui car le sentiment que procure notre engagement opère en nous. Il le fait probablement mieux que n’importe quelle thérapie psychologique ou médicamenteuse dangereuse, l’une comme l’autre fort coûteuses.
Alors faites des choix et allez au marché de coin acheter 2 kilos de patates à Bernard, il est sympa en plus. 🙂
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