Peut-on répondre à la faim dans le monde sans l’utilisation de semences génétiquement modifiées tout en utilisant moins de produits chimiques ? C’est ce que tend à démontrer l’exemple de l’Inde. Le riz y est cultivé avec succès par des méthodes innovantes d’agro-écologie.
Agro-écologie : l’Inde produit mieux et plus avec moins de pesticides
En Inde des millions d’agriculteurs obtiennent des récoltes abondantes par des techniques plus saines pour l’environnement et peu coûteuses. Une approche scientifique croisée avec les données de l’agriculture locale permettent d’excellents résultats. Cette méthode de production particulière d’agro-écologie est appelée Système de Riziculture Intensive (SRI). Le SRI a été mis au point dans les années 1980 à Madagascar par le Père Henri de Laulanié. Actuellement, le SRI est considéré comme l’une des avancées majeure de ces 50 dernières années:
Ce sont plus de 500 millions de petits agriculteurs et deux milliards de personnes qui dépendent de ce système agro-écologique.
Le SRI c’est quoi?
Le principe de ce système d »agro-écologie réside essentiellement dans de judicieux changements de la gestion des plants, du sol, de l’eau et des éléments nutritifs dont les rizières ont besoin.
Les « plants de 2 feuilles » sont repiqués précocement (à 8 jours) en étant davantage espacés. Cela encourage leur croissance rapide et augmente considérablement leur rendement. Ces principes ont été plus récemment appliqués à d’autres cultures comme le blé, la pomme de terre, la canne à sucre ou le millet.
L’eau est gérée intelligemment. Son utilisation s’applique à des moments précis. Le fumier est régulièrement introduits pour maintenir la structure du sol et le développement microbien.
Et pour demain?
Les initiatives se multiplient à travers le monde respectant les principes de développement durable, tout en renforçant la productivité de l’agriculture.
Ces solutions aux problèmes de malnutrition et de contamination des sols existent. Elles nous démontrent, s’il en est encore besoin, que l’industrie chimique, ses pesticides et fertilisants, mais aussi les organismes génétiquement modifiés (OGM) ne sont pas la solution que les peuples attendent.
C’est pourtant celles qui retiennent l’attention de nos médias et responsables politiques, n’oublions pas qu’il y a d’énormes enjeux financiers pour l’industrie et la haute finance. Cependant aux quatre coins de la planète, des êtres bienveillants résistent et inventent l’agriculture de demain.
Sources :
Contribuez à rendre notre monde meilleur, partagez cette information :