La belle leçon d’humanité de la tribu Ndébélé
Les relations humaines dans la tribu Ndébélé d’Afrique du sud sont admirables. Quand un membre est fautif, pas de jugement négatif, pas de sanction. Les membres de la tribu lui réserve un tout autre traitement…
La belle leçon d’humanité de la tribu Ndébélé
Notre civilisation moderne a sûrement quelques belles leçons d’humanité – et d’humilité- à prendre chez ses voisins. Notamment chez la tribu Ndébélé.
Pourtant nous aimons croire que nous faisons partie de « la société la plus civilisée ». Une sorte d’aboutissement de l’histoire humaine dont les choix réalisés sont les meilleurs.
Toutefois, d’autres communautés à travers le monde ont des fonctionnements sociaux qui peuvent être radicalement différents des nôtres. Sont-ils moins bons pour autant?
Pas de sanction dans la tribu Ndébélé
Chez les Ndébélé, tribu d’Afrique du sud, quand quelqu’un fait une erreur, qu’il est fautif : les autres membres de la communauté réagissent avec une humanité pouvant paraître déconcertante à nos yeux d’occidentaux.
Pendant deux jours, ils vont entourer le « malheureux » et évoquer avec lui toutes les grandes et belles choses qu’il a faites dans le passé. Ils vont donc valoriser autant que possible le sujet momentanément égaré. De cette façon ils lui permettent d’être reconnecté à sa vraie nature et de réintégrer le groupe. Aucune sanction n’est nécessaire. La réinsertion sociale est immédiate.
Dans la tribu Ndébélé, la conviction que les humains sont bons par nature et que tous recherchent la sécurité, l’amour, la paix et le bonheur est une certitude. Dans cette recherche, l’erreur personnelle est possible, mais les membres de la communauté veillent à ce que chacun des autres ne s’égare pas.
Chez nous : c’est répression et restriction des libertés
L’attention et l’action positive dont la communauté Ndébélé fait preuve pour celui qui faute paraît bien loin de notre fonctionnement. Mais comment pourrions-nous consacrer le temps et l’énergie nécessaire? Notre temps disponible est si restreint, notre mode de vie de producteur-consommateur est entièrement dévolu à son maître : l’argent.
Les Ndébélés s’attachent à valoriser le fautif plutôt que de le sanctionner. Chez nous ce qui s’applique est la sanction, telle que prévue par la loi.
L’humain avant tout
Comment espérer qu’un jour, un changement de société important considérant l’individu avant le profit puisse se produire chez nous?
Nos politiciens sont devenus de simples gestionnaires financiers, alors que ce travail pourrait être réalisé – et même mieux – par des experts comptables. Non, il ne faut rien attendre de leur part. La différence majeure existante entre les civilisations « modernes » telle que la nôtre, et le fonctionnement de sociétés dites « mineures », réside bien dans ce point essentiel : le rapport à l’argent.
Les sociétés modernes sont tournées vers l’argent
Notre société est tournée vers l’argent, les richesses et le pouvoir. L’humain s’efface derrière la nécessité imposée de gagner plus, produire plus et consommer plus. Comme si nos valeurs et notre éthique étaient en sourdine, entièrement conditionnés que nous sommes par notre dévotion corps et âme à la sacro-sainte croissance économique.
La justice en mode « espoir »
Chez nous, celui qui faute est culpabilisé et sanctionné, avec l’espoir que la restriction de liberté imposée lui permette de changer. C’est bien en mode espoir que fonctionne notre justice. Elle n’a de toute façon que trop peu de moyens financiers et humains pour fonctionner autrement.
Pourtant, une restriction de liberté, une privation temporaire de droits élémentaires de la personne n’ont pas l’impact recherché. Beaucoup récidivent. Notre société devrait peut-être se pencher sur ce problème : la justice rend des jugements qu’elle sait inefficaces.
Une sanction qui n’en a que le nom
Une sanction que l’on sait par avance inefficace – ou si peu – s’apparente plus à de la torture qu’autre chose. C’est en tout cas un mauvais traitement caractérisé. Si mauvais qu’il ne réussit pas, ou bien trop rarement, à réhabiliter un fautif dans la société.
Pourtant derrière chaque « coupable » se cache un homme avec ses compétences et ses nombreuses réalisations respectables, comme chez les Ndébélés. Nos fautifs à nous, pourraient-ils devenir meilleurs si, au lieu d’être culpabilisés, ils étaient valorisés ? Difficile de savoir sans avoir essayé.
« Sawubona » – « Sikhona »
Pour conclure laissez-moi vous présenter la salutation des Ndébélés, également pleine d’humanité :
- comme nous disons bonjour, eux disent « sawubona » : je vous apprécie, je vous respecte, vous êtes important pour moi.
- La réponse est « sikhona » : donc j’existe pour toi.
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Quelle belle leçon!
oui pour des petites choses mais pour un meurtre c’est le bannissement et les autres délits comme la pédophilie faut voir qu’elle sont les châtiments faut pas rêver non plus tout n’est pas traité dans la cordialité c’est comme dans ma tribu les petits délits sont traités en commun mais le meurtre c’est le bannissement et le viol j’en parle pas le ou les coupables doivent courir très vite et ne jamais revenir au risque de très grave sanctions
une très belle leçons de vie
enfin une très bonne decouverte terrienne; a appliquer le quotidien avec la tribu;
Bel exemple d’humanisme dont nos sociétés dites évoluées devraient peut-être s’inspirer!
Très belle leçon