« Consommer autrement » prend de l’ampleur de nos jours. En effet, la tendance est au fait-main ou fait-maison. Ce phénomène met à l’honneur le savoir faire des uns et des autres. C’est aussi un bon moyen de recycler matériaux et objets divers. Et tendre vers le zéro déchet, c’est bon pour la planète et le porte-monnaie !
Le fait-maison revient en force : c’est bon pour la planète et le porte monnaie
Le fait-maison est un concept vieux comme le monde, s’il en est un : c’est bien celui-la ! Depuis la fin des temps en effet, l’être humain réalise ce dont il a besoin à la force de son travail manuel. D’ailleurs, comment aurait-il pu en être autrement ? Bref, passons.
Aujourd’hui on associe le fait maison à un nouveau type de consommation responsable. Mais n’oublions pas que pour certains, il n’est pas question de choix car faire soi-même permet d’accéder à des biens de consommation normalement hors budget.
Les Français, femmes et hommes, toutes régions et catégories socio-professionnelles confondues, créent pour le plaisir de « faire les choses soi-même » et/ou de posséder une pièce unique. Le fait-maison s’étend de l’univers du bricolage, à la cuisine bien sûr, au potager, mais aussi pour créer ses produits de beauté ou encore pour les loisirs créatifs.
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Le fait-maison amène un certain sentiment de satisfaction. Rien n’est plus gratifiant en effet que de créer de ses propres mains, de réparer ou confectionner pour soi ou pour un ami. Car c’est souvent un gage de qualité et la possibilité d’exercer un contrôle sur tout le processus de fabrication.
Tricots et petits plats à l’honneur
En atteste l’engouement croissant pour la gastronomie : bientôt pas une chaîne TV qui ne propose son émission culinaire ! Rappelons que pour beaucoup d’entre nous, la cuisine s’est chargée de nous rappeler à elle bien avant que ce phénomène de mode ne le fasse…
De même, fini le temps des pelotes de laine jugées ringardes ! On assiste à une évolution des regards. Les jeunes s’y mettent aussi, les aiguilles et crochets ont la côte.
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Des économies avant tout
C’est aussi et surtout une façon de réaliser des économies non négligeables. C’est même pour beaucoup de personnes, la seule façon d’accéder à des biens de consommation trop coûteux.
Oui, le fait-maison est souvent bien plus économique que son équivalent commercialisé – en admettant qu’il soit possible de trouver aussi bien dans le commerce 😉 . Certains en font même une source de revenus complémentaire.
Les Français et le fait maison
Pas moins de 75% des français réalisent par eux-mêmes, comme le confirme un sondage sur la « La 2ème vie créative des Français ». On apprend également que 34% sont des créateurs occasionnels et 43% des créateurs de weekend. Les motivations invoquées par les sondés sont :
- Par souci d’économie pour 60 %
- Pour une création originale/personnelle : 39 %
- Recycler/détourner un objet : 18 %
- Plaisir de créer plutôt que d’acheter neuf : 68 %
- Bricolage et réparation 66 %
Pour certains domaines d’activité, le statut d’auto entrepreneuriat a modifié la donne. En effet, il séduit de nombreux français qui peuvent ainsi faire commerce de leurs confections, avec plus ou moins de succès certes, mais dans un cadre légal.
Le fait maison au service de la sobriété
Certains y trouvent une voix vers une consommation raisonnée. C’est aussi une manière agréable de consommer avec sobriété. Le fait-maison, qui peut s’apparenter à la « débrouille » ou au bon vieux « système D », remet à l’honneur des matériaux ou des objets traditionnels comme :
- le lin, le chanvre, le savon noir, le vinaigre blanc, le bicarbonate de soude, le blanc de Meudon, etc…
Autant de produits qui évoquent les trucs de grand-mère mais qui s’inspirent aussi d’autres domaines et d’autres cultures. Ainsi, les deux tiers de ceux qui pratiquent le fait-maison le font pour offrir une deuxième vie créative à des objets qu’ils ne veulent pas jeter.
Être sûr de disposer de produits sains pour son corps
Produits de beauté et de soin, ou encore pour les produits ménagers : tout se fait maison dorénavant.
Ce n’est pas seulement l’assurance pour celui qui s’y colle, d’obtenir des produits moins chers.
En effet, bien souvent, c’est pour éviter d’acheter chers des produits toxiques qui n’inspirent pas confiance. Car les cosmétiques fabriqués maison : on sait ce qu’il y a dedans !
Ainsi, l’assurance d’éviter les ingrédients nocifs en cosmétique est la raison principale qui amène à fabriquer sa crème de soin ou son gommage maison.
L’émergence d’une conscience écologique commune
Avec le réchauffement climatique, la pollution généralisée… on assiste à une prise de conscience de la société. En effet, les gens sont davantage informés, ils savent la fragilité des ressources naturelles, l’impact du gaspillage et de la surconsommation pour la planète. On voit l’émergence d’une conscience écologique commune se développer. Cette nouvelle vague s’oppose aux habitudes de consommation de masse, telles qu’elles nous ont été « vendues » des décennies durant.
En d’autre mots : cette philosophie de la vie propulse l’individu au delà de son statut de simple consommateur. Il participe, par son savoir-faire et sa capacité créatrice à une forme de contre-culture regroupant de nombreux domaines :
- le partage des connaissances
- les ateliers d’aide en mécanique auto
- la musique, avec la MAO et les studio particuliers
- la couture avec la customisation et la confection de vêtements
- la décoration et l’amélioration d’objets du quotidien
- les cosmétiques : savons, crèmes et dentifrices
- les produits d’entretien de la maison
- et bien d’autres encore…
Ces comportements s’expliquent par une situation critique à plusieurs niveaux, comme la raréfaction des ressources naturelles et leur impact sur l’environnement, l’obsolescence (souvent programmée) des objets achetés, le ras le bol de la course à la surconsommation…
Ainsi, de plus en plus de personnes sont impliqués personnellement ou/et collectivement, dans la lutte contre le gaspillage, le recyclage, le développement durable, le zéro déchet… L’idée d’une transition écologique est dans toute les têtes. De nouveaux modes de consommation se développent, comme le troc et l’occasion, le covoiturage, etc.
Mieux vivre autrement
A n’en pas douter, une part croissante de la population souhaite mieux vivre, vivre autrement ! En ce qui vous concerne : vous êtes à la bonne adresse 😉 Transmettez l’info à vos amis, partagez cet article :