C’est un petit livre d’une centaine de pages, vendu à plus de 4 millions d’exemplaires à travers le monde. À l’intérieur, une promesse de liberté, de bonheur et d’amour pour qui s’applique ses quatre règles de vie très simples. Les quatre accords toltèques nous vient d’un ancien neurochirurgien mexicain, Miguel Ruiz, devenu chaman suite à une expérience de mort imminente qui transforma sa vie. Laissez-moi vous les présenter, puis si vous le désirez, ce dont je ne doute pas, appropriez-vous ces quatre accords toltèques pour ne plus jamais voir la vie de la même façon.
Les quatre accords toltèques qui ont profondément transformé ma vie
Le parcours de Miguel Ruiz interpelle. Ce neurochirurgien reconverti après une expérience de mort imminente, s’est donné pour mission de transmettre les savoirs toltèques au plus grand nombre. Devenu chaman, il consacre sa vie à étudier et écrire sur ses ancêtres Toltèques.
Son but, l’oeuvre de sa vie, consistera dès lors de permettre à chacun d’accéder à cette sagesse légendaire, une sagesse qui tient en 4 points d’une simplicité renversante : les quatre accords toltèques.
En découvrant ce « petit » livre, on a le sentiment d’y trouver une part de soi. Les quatre accords toltèques nous parlent d’emblée. On a le sentiment de les connaitre, le sentiment d’y avoir déjà réfléchis au cours de sa vie, sans savoir ce que ces préceptes représentent pour la civilisation disparue des Toltèques, qui vécurent de l’an 900 à 1200 de nôtre ère, dans l’actuel Mexique.
Les quatre accords toltèques: un pacte avec soi-même
Ce livre s’adresse directement à son lecteur. Son auteur propose à chacun de passer un pacte avec soi-même, à travers 4 accords qui permettent d’en finir avec nos fausses croyances. Ces croyances inculquées depuis l’enfance qui nous limitent, nous inhibent et nous empêchent de nous réaliser pleinement. Par ce conditionnement culturel et éducatif, inconsciemment, nous sommes capables de nous maintenir dans la souffrance toute notre vie durant. C’est ce cercle non vertueux que se propose de briser l’auteur des quatre accords toltèques.
De quelles fausses croyances s’agit-il ? Quelles sont ces distorsions de la réalité dont nous parle l’auteur ? Notre société nous a conditionné, ne nous laissant pas la possibilité de reconnaître par nous-mêmes le juste du faux, le bon du mauvais, et le beau du laid. C’est ainsi que se sont construites nos projections personnelles, telles que « je dois réussir dans la vie », ou de fausses croyances comme « je suis gros(se) » ou encore « je suis laid(e) » qui ne sont que de pures constructions de notre esprit conditionné.
Si ce livre a eu un tel succès, c’est probablement parce que son auteur a développé son argumentation dans un langage simple, rendant son message accessible. Finalement, en refermant ce livre, on se dit que Miguel Ruiz s’est bel et bien appliqué à lui-même ces quatre accords toltèques qu’il nous présente. Il évoque également des situations concrètes qui nous parlent, bien plus que de longues démonstrations. C’est probablement en cela que réside le succès de son ouvrage, son « mode d’emploi » est d’une simplicité et d’une efficacité étonnante.
Voici ces quatre accords toltèques. Ma présentation vaut ce qu’elle vaut, le mieux me semble-t-il est de lire les 100 pages du livre de Miguel Ruiz. D’autant qu’il est disponible au format de poche, à un prix abordable.
1 – Que votre parole soit impeccable
Parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez. N’utilisez pas la parole contre vous ni pour médire d’autrui.
Avec ce premier concept, l’auteur nous rappelle le pouvoir du verbe sur le psychisme. Oui, c’est un fait : la parole est un outil qui peut détruire, ou au contraire, aider à se construire. Les mots ont du poids, ils s’ancrent dans le subconscient, pour finalement se répercuter dans la réalité. Des parents qui disent à un enfant qu’il est nul ou incapable, conditionnent leur enfant pour qu’il rate effectivement ce qu’il entreprend sa vie durant, persuadé en son fort intérieur, qu’il n’est pas bon. Dans cet exemple, la parole a fait son travail, quelles que soient les qualités intrinsèque du sujet.
Ce n’est pas tout d’être d’accord avec ce premier concept toltèque. Encore faut-il parvenir à modérer ses propos, ne pas parler pour ne rien dire, ne pas en dire trop, ni parler trop vite. Et, d’après le chaman Miguel Ruiz, tout commence avec le discours que l’on se tient à soi-même.
Il faut être attentif à son langage intérieur, la bienveillance commence par soi-même. Il faut en finir avec les : « je suis nul » ou « je n’y arriverais pas ». De même que le « je ne me trouve pas belle (ou beau) » qui finit par réellement abîmer notre image physique !
Arrêtons simplement d’entretenir ces paroles négatives à notre sujet. Elles polluent notre mental, alors qu’elles ne sont en fait que des projections, de fausses représentations de ce que nous croyons que les autres pensent de nous, ou de ce que le monde attend de nous.
Ceci étant acquis, c’est tout naturellement que le discours que nous tenons aux autres suivra ce modèle personnel.
En pratique : Pas trop de paroles. Des paroles vraies. Des paroles valorisantes à votre sujet comme au sujet des autres.
2 – Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle
Ce que disent les autres n’est qu’une projection de leur propre réalité. Quoi qu’ils fassent, cela n’engage qu’eux-mêmes. Soyez en persuadé, dès lors vous ne serez plus jamais victime de souffrances inutiles.
Ses paroles comme ses actes ne sont que l’expression de ses propres croyances. Quoi qu’une personne puisse faire, quoi qu’elle puisse penser et dire, cela n’engage qu’elle-même, cela ne nous concerne pas directement. Quand on vous critique, mais aussi quand vous êtes mis sur un piédestal, cela ne correspond qu’à l’image que l’autre se fait de vous. Bonne ou mauvaise, cette image n’est pas la réalité.
De la même façon, ce qui se produit à l’autre bout du monde ou même sous nos yeux, n’est que rarement la conséquence directe de nos actes.
L’auteur des quatre accords toltèques nous explique très simplement pourquoi nous devons sortir de cet égocentrisme par lequel nous avons cette fâcheuse tendance à tout ramener à nous-mêmes. Ce « moi je » nous maintient dans l’illusion. Cette illusion, cette fausse réalité ne nous amène que souffrance et déception.
En pratique : Il ne s’agit pas d’être indifférent, mais de savoir prendre du recul, de relativiser. Car en s’appropriant ce qui appartient à l’autre, on déclenche inconsciemment notre colère, on génère la peur et on créé nous-mêmes le sentiment de tristesse. Gardez à l’esprit que l’autre est seul responsable de ce qu’il dit, ou fait. Cela lui appartient, à lui et à lui seul. Ne pas s’identifier et/ou se mêler d’un sujet ou d’une situation permet dans bien des cas d’éviter la peur ou l’angoisse. Cela interdit à la colère de prendre racine.
3 – Ne faites pas de suppositions
Quand on « suppose que… » c’est qu’on manque d’informations. Mieux vos aller jusqu’au bout des choses en osant poser les questions. Quand bien même le risque de paraître ridicule est grand, il est toujours préférable car il permet d’éviter les malentendus, sources de conflits et de déception.
De même, dites quels sont vos désirs profonds. Ne permettez pas chez l’autre, au doute d’exister. Cela évite bien des situations dramatiques, regrettables et… regrettées. La clé est la communication, claire, franche, directe. C’est certes plus simple à écrire qu’à faire, mais en s’y astreignant, on finit par devenir un bon communiquant.
Miguel Ruiz et son fils
C’est une situation très courante : nous n’allons pas au fond des choses, alors on fait des hypothèses, puis on finit par croire à ces constructions de notre esprit, qui ne sont pas la réalité. Autrement dit, on finit par croire à ses propres mensonges.
Miguel Ruiz les appelle « poisons émotionnels ». Pour les éviter, il invite le lecteur à prendre l’habitude de mettre les choses à plat. D’une part en exprimant ses doutes autant que possible, d’autre part en écoutant l’autre avec attention, afin d’entendre véritablement son message.
En pratique : En prenant conscience que nos suppositions sont des créations de notre esprit, on va naturellement arrêter d’émettre des hypothèses hasardeuses, auxquelles on finirait irrémédiablement à croire. Pour cela, on va chercher coûte que coûte à clarifier nos propos et s’appliquer à comprendre l’autre, en lui posant autant de questions que nécessaire.
4 – Faites toujours de votre mieux
D’un jour à l’autre, d’année en année : notre “mieux” change. Peut importe donc ce que nous sommes capables de produire de mieux à un instant donné. L’important est de toujours se donner à fond. Toutes les occasions sont bonnes pour donner le meilleur de soi. Quel que soit notre interlocuteur, personne ne peut corrompre cet accord passé avec nous-mêmes, je fais de mon mieux, tout le temps, pour tous. Ainsi vous éviterez les jugements dévalorisants sur vous-mêmes.
Calendrier toltèque
Ce quatrième accord toltèque est la suite, la conséquence logique des trois premiers. Donner le meilleur de soi, ne pas en faire trop, ni trop peu. C’est ainsi qu’on évite la frustration de ne pas avoir été jusqu’au bout, qui engendre regrets et culpabilité. C’est aussi ainsi que l’on se préserve, car à trop donner, on s’épuise en dépensant toute son énergie. À terme, il faut trouver le bon équilibre. N’ayez crainte, l’entraînement fera son oeuvre.
En pratique : Miguel Ruiz explique que parfois, ce qu’il y a de mieux à faire pour soi, c’est de rester au lit. Le plus grand danger est la recherche de la perfection, qui, comme chacun le sait, n’existe pas. À coup sûr c’est l’épuisement. Mettez vous en condition, faites baisser la pression que vous vous imposez souvent vous-mêmes en remplaçant le « je dois » par « je peux ». C’est ainsi que l’on peut faire sien un objectif et atteindre son but sans s’encombrer du jugement des autres ni de leurs attentes, lesquelles sont des obstacles à notre réussite.
Vous voyez, ces quatre accords toltèques sont relativement simples. Peut-être n’en n’avez-vous pas encore conscience, mais ils ont un immense pouvoir de changement de la personnalité. J’espère sincèrement être parvenu au but que je me suis fixé dans cet article : celui de vous donner l’envie d’être celle ou celui que vous souhaitez être.
Vous pouvez feuilleter les premières pages des Quatre accords toltèques, de Miguel Ruiz, ci-dessous. Le mieux est de vous faire ce cadeau à vous-même, de le lire et de vivre l’extraordinaire pouvoir de transformation qu’il recèle :
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