L’Europe autorise les OGM, aucun pays n’est en mesure de pouvoir préserver sa population de cette décision compte tenu du marché de libre échange économique. Les différentes politiques nationales sont donc bien ignorées par Bruxelles : emballez c’est pesé !
L’Europe autorise les OGM : la France n’a pas la possibilité de s’y opposer
L’Europe a donc décidé d’autoriser l’importation et la commercialisation de 19 organismes génétiquement modifiés (OGM). Une décision qui s’affranchit des diverses volontés nationales exprimées sur le sujet. Car les États membres ne se sont pas encore mis d’accord sur une proposition de réforme leur permettant d’interdire ces fameux OGM sur leur territoire. Ils ont été pris de vitesse par Bruxelles !
Cette autorisation s’impose. Aucun recours légal pour la France ou d’autres pays, pour s’y opposer. Ces OGM sont pourtant directement destinés à l’alimentation animale et humaine : soja, maïs et colza. Onze d’entre eux viennent de chez Monsanto.
La Commission impose donc de force à tous les pays son autorisation qui prend application immédiatement pour une durée de dix ans. C’est une victoire pour les multinationales et une défaite cuisante de la démocratie, une de plus.
Que faire alors des états membres qui s’opposent aux OGM ?
L’Europe laisse de faux espoirs aux pays « anti-OGM » qui ont la possibilité de restreindre ou d’interdire ces biens sur leur territoire. » Très bien » me direz-vous ? Seulement voilà : l’Union Européenne étant une zone de libre circulation des biens, ces OGM pourront facilement se retrouver dans nos assiettes sans que l’on puisse vérifier quoi que se soit.
Les USA trouvent que la Commission Européenne ne va pas assez loin ! Ils estiment que ces produits sont sans risque, au regard de l’avis des scientifiques de l’Union européenne (!) Le lobbying forcené qui gravite autour des institutions n’est évidemment pas au centre des débats. Les multinationales du « transgènique » applaudissent la décision.
Pas moins de 40 demandes d’OGM supplémentaires attendent de recevoir l’autorisation à l’importation pour la commercialisation dans l’UE pour l’alimentation animale et humaine.
Au delà de l’organisme modifié lui-même (et sa toxicité ou non), c’est tout le débat de fond sur les techniques de productions industrielles polluantes s’y rattachant qui passe à la trappe.
Faites savoir autour de vous ce qu’ils veulent mettre dans nos assiettes: