Certaines personnes sont plutôt dures à bouger, à croire que leur environnement et leur quotidien les rassurent. Pour d’autres, c’est tout l’inverse : ils ne tiennent pas en place, voient dix amis dans la journée et ont toujours une destination exotique – ou autre – dans un coin de leur tête. Inutile de préciser que ces personnes ont toujours un sac de voyage prêt au départ.
Pour ceux là, à peine sont-ils rentrés de voyage qu’une autre destination les titille déjà. C’est qu’il y aura toujours des paysages inconnus à découvrir, des peuples aux coutumes étonnantes ou des saveurs nouvelles pour enrichir ses connaissances. Cette soif de découverte est sans limites.
De même, une mutation professionnelle ou un déménagement ne les traumatise en rien. Au contraire, ils sont toujours volontaire pour aller découvrir un ailleurs synonyme de changement.
Le gène du voyage présent chez 20% des gens
Selon David Dobbs, chercheur pour le National Geographic, l’envie de parcourir le monde serait liée au gène DRD4-7R, surnommé « le gène du voyage ». Chez les porteurs, ce gène se caractériserait par un haut niveau de curiosité, une bougeotte inapaisable et un amour du changement, de l’aventure et des nouvelles opportunités en général.
Ce gène ne serait pas si commun, puisque 20 % de la population en serait dotée. Plus étonnant: il serait davantage partagé dans les populations qui ont toujours été encouragées à voyager et dans les sociétés modernes, où les populations migrent plus qu’avant.
Et donc, en partant de l’hypothèse communément admise que l’Homme vient d’Afrique, Chaunsheng Chen, le professeur ayant mené l’étude, a conclu que les personnes qui habitaient le plus loin de l’origine de l’humanité ont de plus grandes chances de posséder ce gène lié à la curiosité et au voyage que les autres.
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