Les sites de réinformation citoyenne fleurissent sur la toile. Leur succès grandissant semble bien faire de l’ombre à un gouvernement tremblant, usant de toutes les bassesses pour contrer ce « pouvoir populaire » dérangeant. La vérité est l’enjeu de toutes les luttes. Déjà une loi de censure d’internet à été votée. Aujourd’hui, le Premier ministre annonce le déploiement de « blogueurs officiels » contre le complotisme, mandatés pour relayer la parole officielle du gouvernement et contrer les critiques qui se développent sur internet.
Quand l’information délivrée au peuple par la presse traditionnelle n’a plus de crédibilité, le peuple s’en détourne. C’est un constat qui se confirme d’année en année. Les gens ne cessent pas de vouloir être informés pour autant. Ils remplacent simplement le support papier corrompu, servant les intérêts de ses propriétaires et amis ; par le support numérique libre, ou presque…
Les ventes de quotidiens baissent… (source : ojd.com)
Car la censure est déjà en place en France avec la dernière loi antiterroriste (voir notre article : Censure d’internet : l’Etat a tous les droits) mais elle se limite pour l’heure aux sites faisant l’apologie du « terrorisme » ; une appellation fourre-tout qui permet – et ce n’est pas rien – de condamner quelqu’un sur de simple intentions d’actes n’ayant pas été commis !
Un pas supplémentaire est franchi
Aujourd’hui, le Premier ministre va plus loin quand il annonce le déploiement de « blogueurs officiels » contre le complotisme, mandatés pour relayer la parole du gouvernement et contrer les critiques qui se développent sur Internet. Il est bien fini le temps – pas si éloigné – quand le simple fait de connaître 4 ou 5 personnes bien placées suffisait à garantir le contrôle de l’information, et par là même : celui des masses populaires.
La force déployée par l’État pour soutenir la désinformation et réduire l’accès à une information alternative montre, s’il était besoin, que les mots exprimant des idées sont une arme. Tant et si bien que ceux qui s’opposent au système en place sont désignés comme des ennemis de la Nation par des hommes politiques qui se sentent – à juste titre – en danger.
Presse traditionnelle : l’outil de la propagande d’État en panne
Notre société voit la classe dominante détenir les principaux moyens de communication et de production de l’information par lesquels elle impose ses idées au reste de la société. Les médias les plus influents sont la propriété des groupes industriels et financiers liés à l’appareil d’Etat.
Dans l’ensemble des pays occidentaux, la grande presse officielle est aux mains de groupes financiers qui la contrôlent. En France, nous assistons ces dernières années à une concentration croissante des entreprises de presse et à la formation de véritables empires chargés de mettre l’information aux normes de la pensée dominante.
D’autre part, les grands journaux de la presse écrite vivent tous de subventions publiques ! C’est cet argent public, celui de nos impôts, qui est utilisé pour renflouer les caisses de ces organes de propagande. Quel comble : nous payons pour être maintenus dans l’ignorance !
La réinformation citoyenne sur internet en plein boum
Mais ce monopole de l’info tombe peu à peu, face à la montée en puissance de la presse alternative sur le web. Oui internet dérange le pouvoir en place. Conséquence : le gouvernement durcit le ton et tente de réduire la liberté d’expression. Les dernières lois antiterroristes ont pour fonction de restreindre la parole contestataire en la criminalisant, selon le bon vouloir du pouvoir exécutif, qui s’affranchit du pouvoir judiciaire en s’y substituant. Anticonstitutionnel ? Non : « antiterrosiste »…
Le ministère de l’Intérieur a d’ailleurs déjà bloqué sans explication ni l’aval d’un juge 36 sites internet ( voir : 36 sites internet bloqués en France. Lesquels et pourquoi ? Mystère.)
Voici donc le retour du délit d’opinion, avec le tout nouveau délit d’apologie du terrorisme. Par extension on condamne de la même façon l’incitation à l’acte de violence, ou à la subversion radicale qui sont assimilables au terrorisme… 7 ans de prison et 100.000 euros d’amende quand même!
Le complotisme : la nouvelle mode anti-gouvernement ?
Les élites mondialistes ont adopté la technique de dénigrement systématique des analyses alternatives. Celles-ci sont qualifiées de complotistes, conspirationnistes, voire antisémites (!)
La « culpabilité par association » permet ainsi de discréditer les analyses d’une personne en lui prêtant des liens avec quelqu’un d’autre ou en l’assimilant à un courant de pensée faisant fonction de repoussoir. Par exemple, les vrais négationnistes étant généralement des partisans de la liberté d’expression intégrale
Depuis le 11 semptembre : tout est complot !
L’emploi du terme est monté en puissance après les attentats du 11 septembre pour disqualifier les analyses remettant en cause la version officielle.
Aujourd’hui, le complotisme met en cause les failles de l’information officielle, ses zones d’ombre ou ses lacunes (ce que les medias ne nous disent pas) ou ses tromperies manifestes (les mediamensonges). La méthode est parfois maladroite ou assez peu professionnelle, quoi que certains parviennent à faire vivre un véritable journalisme, construit de reportages et de rencontres que la presse traditionnelle « évitent ».
Quoi qu’il en soit, la démarche est salutaire car propice au débat. Et le lecteur reste toujours libre d’opérer un tri dans la masse des faits qui sortent de l’ombre du pouvoir de la censure.
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