S’aimer et vivre chacun chez soi : c’est possible
Pour s’aimer est-il nécessaire de tout partager ? De plus en plus de couples étudient la question du chacun chez soi. Le phénomène est assez récent, mais les cas ne sont pas isolés : des couples ne vivent pas – ou plus – sous le même toit. Comme dans chaque situation, il y a du pour et du contre.
S’aimer et vivre chacun chez soi : c’est possible
Vivre ensemble ou chacun chez soi ? Peut-être faites-vous également partie de ces couples qui questionnent leur fonctionnement ? Alors, essayons de regarder ce qui se fait et voir les avantages possibles d’une vie de couple différente.
Répondre à sa soif de liberté
Les partisans du « chacun chez soi » le disent : ils adorent la liberté que ce rythme de vie procure. Il mettent en avant ces petites choses, celles qui peuvent certes paraître futiles, mais qui misent bout à bout, représentent beaucoup. Dormir en étoile dans un grand lit, choisir ses émissions de télé, profiter d’un sommeil profond sans entendre ronfler… Pour certains, c’est très tentant !
De plus, pas de comptes à rendre. Vous avez vos moments de solitude pour faire ce qui vous plaît et vous bénéficiez de votre propre espace, une chose enviée par plus d’un couple qui étouffe.
Avoir ses moments de solitude est quelque chose d’appréciable. Mais vivre dans la solitude en est une autre. Ce qu’il est parfaitement possible d’éviter, car ce chacun chez-soi est aménageable à souhait. Il implique que l’un et l’autre partagent des temps de vie communs. Accueillir son amoureux, ou son amoureuse chez soi est alors une occasion de créer un moment unique à chaque visite.
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L’envie de se voir est forte
Chaque rencontre devient un rendez-vous galant…
On se voit ce soir ?
Des mots que vous n’avez pas prononcés depuis des lustres ? C’est pourtant de cette manière que les couples « non-cohabitants » vivent. Ils se font beaux/belles pour leur partenaire, tentent continuellement de séduire l’autre. Le résultat est évident, le couple est préservé, la routine n’a pas sa place. À chaque rendez-vous, on garde le meilleur. De retour à la maison, on finit par s’ennuyer, on a hâte de se revoir et c’est ce qui fait que le désir est régulièrement présent.
Et les inconvénients ?
La confiance. C’est vrai, c’est beau la liberté. Cependant, il faut avoir une grande confiance en soi et en l’autre pour être en mesure de vivre de cette façon sans mettre son couple en danger. La suspicion ou le doute, s’ils se développent, n’apporteront certainement pas la sérénité recherchée dans la mise en pratique de ce style de vie.
Le charme de la vie a deux. Et si cela nous empêchait de vivre le charme de la vie à deux ? Vous savez, les sourires au réveil, les bisous au retour du boulot, etc. Toutes ces petites choses mises bout à bout font le charme du quotidien d’une vie de couple sous le même toit. Car bien que l’ennui soit le premier pas vers le rapprochement, certains considèrent que le partage du quotidien est l’ultime étape d’une complicité amoureuse.
D’un autre côté, beaucoup de couples vivant sous le même toit oublient l’essentiel : la communication, le plaisir d’être ensemble et la démonstration de l’amour que chacun a l’un pour l’autre. Ce qui enlève une bonne part de charme à la relation.
Côté finances. Il est vrai qu’il faut être à l’aise pour que chacun puisse financer son petit nid bien à lui. Deux factures d’électricité, deux loyers, deux frigidaires à remplir, c’est très exigent pour le porte-monnaie. Si cette vie, bien que choisie, implique de travailler plus, elle risque de ne pas satisfaire aux exigences de qualité de vie de l’un et/ou l’autre.
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Les temps d’affinité sont la richesse du couple
Moins de temps donc, mais du temps passé ensemble mieux apprécié. Alors, s’aimer et vivre chacun chez soi, est-ce une bonne ou une mauvaise idée ? À chacun de voir.
Personnellement, bien que la question fut longtemps discutée avec madame, c’est finalement la vie qui a un peu forcé une décision qui était latente. Des regrets ? Celui de n’avoir pas commencé plus tôt certainement. Pour le reste, on compose, on apprend, on évolue. Il n’y a pas de méthode type. Et c’est peut-être ça le plus plaisant : ne pas être dans un fonctionnement dicté ou prédéfini, duquel ne se dégage aucune saveur.
Source : canalvie.com
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Et les enfants ?
C’est de l’individualisme et refuser de s’engager, c’est une stratégie de la peur : la peur de ne plus être libre en particulier, la peur de la routine, la peur de perdre son intégrité, son identité. C’est aussi une stratégie qui rassure, à l’ère du consommable, on peut ainsi facilement se rétracter « passer à autre chose », alors qu’on se cherche soi-même. Il n’y a pas de notion de famille, il n’y a que le plaisir et le refus du déplaisir par la peur. Ce n’est pas une façon de vivre c’est un drame social.
Une partie de vos arguments s’entend, je ne suis cependant pas d’accord avec l’analyse que vous en faites.