Tout fout le camp. Nos « ennemies intimes », les Anglais ont donné le feu vert. Ça y est j’en suis convaincu nous sommes en train d’imploser. Tout est remis en question, contesté car contestable, contestable car nous menant droit dans le mur.
Depuis tout le temps, tout change. Mais aujourd’hui tout fout le camp. Et on ne va pas s’en plaindre, en tout cas, certainement pas moi.
Nous sommes plus que jamais engagés vers une transition. De « crise » il n’y a point, puisque nous baignons dans le marasme économique, social, sociétal… depuis des décennies. Ce monde fonctionne « tant bien que mal »… non pas vraiment, il fonctionne plus mal que bien.
Notre monde répond à des logiques destructrices que certains entretiennent savamment dans le but de servir leurs propres intérêts. Ce monde fonctionne aussi bien pour cette minorité aux dents longues, qu’il fonctionne mal pour l’immense majorité restante, aux ordres.
Révolution industrielle 3.0 et transitions en tous genres : énergétique, citoyenne, économique; l’entrepreneuriat social… les solutions possibles et alternatives ne manquent pas. Et il nous en faudra davantage encore pour faire face à la bombe systémique engendrée par la perte des repères et de sens; par la déchéance environnementale, économique, sécuritaire, ou encore celle de l’emploi salarié et même : celle de la famille.
Les nouvelles générations ne veulent plus du travail tel qu’il existe. Un salarié doit-il s’estimer heureux d’avoir le droit de passer ses journées aux ordres, assis et docile, après avoir badgé; puisque dehors tout le monde galère? Baccalauréat en poche ou pas, même les diplômes d’études supérieurs n’y suffisent plus. Aujourd’hui on bosse chez MacDo avec un bac +7 pour rembourser son prêt étudiant. Aujourd’hui aussi, qui pleure part.
Les nouvelles générations ne veulent plus de cette société de consommation telle qu’elle existe. Avoir du « pouvoir d’achat », mais le pouvoir d’acheter quoi ? Toutes ces merdes dont on fait la publicité à outrance ?
Les nouvelles générations ne veulent plus du pétrole. Elle ne veulent plus de la politique, elles ne veulent plus être réduites à un bulletin de vote qui n’a rien à offrir. En fait, les nouvelles générations ne veulent plus rien, car elles ont le sentiment que rien de ce qu’on leurs impose n’y peut changer quelque chose.
Et maintenant donc, c’est au tour du modèle européen d’être remis en question :
- sa soit disant construction pour la paix
- ses politiciens placés là par les grandes banques qui dirigent le monde
- ses arcanes incomprises, incompréhensibles d’ailleurs
- son couple franco-allemand qui pue l’allégance à la finance
- son incapacité à sauver la Grèce
- son austérité
- sa règle des 3% inappliquée puisqu’inapplicable
- son incapacité à taxer les flux financiers
- son incapacité à gérer l’immigration, qu’elle génère par ailleurs par ses engagements guerriers
Oui, tout fou le camp, tout implose et c’est tant mieux. La démocratie en premier lieu, enfin ce qu’il en reste si tant est qu’elle ait un jour existé. C’est une contraction, un replis sur soi qui annonce une explosion cataclysmique. Oui mais…
Oui mais déjà, des solutions émergentes pointent, issues des mouvements citoyens, de leurs initiatives, des nouveaux modèles d’entrepreneuriat, de nouveaux projets sociétaux : Nuit debout, Podemos, Alternatiba, ma voix, voxe.org, la Ruche qui dit oui, Terres de liens, l’économie sociale et solidaire… des exemples, il y en a plein. Des initiatives il y en aura d’autres. Notre modèle meurt poussé par un autre naissant. Vive le nouveau modèle.
Article réalisé d’après un texte de Rudy Pignot, publié sur medium.com
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